Cour d'appel de Rennes CT0011, 9 mai 2006, No. 634

The family court awarded the marital home to Appellant's wife under Section 220-1 of the Civil Code, which provides that where one spouse threatens or perpetrates violence, the judge may rule that the couple should live apart, allocating the marital dwelling to the spouse who was not the perpetrator of the violence. Appellant appealed on the grounds that he had limited income, that the dwelling was his childhood home, that his wife had left voluntarily, and that she, a native of Algeria, had only married him for a French residence permit. The Court of Appeals found that there was ample evidence, such as medical reports, proving that the husband had committed violent acts against his wife on multiple occasions, that the wife had left the marital home because of such violence, and that there was no evidence that she had tried to terminate the marriage upon receipt of her residence permit. Furthermore, the Court stated that temporary housing in a women's shelter run by SOS Femmes was not tantamount to the wife's finding other lodging. The Court of Appeals therefore rejected the appeal and upheld the family court's decision to award the marital home to Appellant's wife.

La cour de famille a accordé la maison conjugale à la femme de l’appelant en vertu de l’article 220-1 de la code civile, qui prévoit que lorsqu’un époux ou une épouse menace ou nuit de façon violente, un juge peut decider que le couple devrait vivre à part et peut accorder la maison conjugale à l’époux ou épouse victime. L’époux a fait appel pour les raisons suivantes: son revenu était limité, la domicile était sa maison d’enfance, et les allégations que sa femme lui a quitté volontairement et que sa femme (originaire d’Algérie) lui a marié pour un permis de residence Française. La cour a trouvé qu’il exisait suffisament de preuve, comme des rapports de medecin, montrant que l’époux a commis des actes de violence contre sa femme plusieurs fois, que la femme a quitté la maison conjugale à cause de ces actes violentes, et qu’il n’y existait aucun preuve qu’elle a essayé de terminer le marriage suivant la reception de son permis de residence. De plus, le cour a déclaré que le fait que l’épouse s’est logée dans un abri géré par SOS Femmes n’était pas l’équivalent de trouver un logement autre que la maison conjugale. La cour a donc rejeté l’appel et a affirmé la decision de la cour de famille.

Year 

2006

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ID 

87